Vincent Breton l'auteur du site VincentBreton.org

vincent breton

L’auteur du site VincentBreton.org

Sur l’Internet les Vincent Breton sont nombreux. Un général, un comédien, un photographe, un chercheur… cette page a pour but de vous permettre de découvrir plus avant qui est l’auteur de ce site.

Votre serviteur aujourd’hui s’essaie à « vivre en poésie » tout en s’affirmant sans s’opposer. Après une longue carrière dans l’enseignement, Vincent Breton anime ce site fondé sur l’idée de partage de ses créations et réflexions.

Vivre en cohérence avec ses valeurs

Vivre en « poésie »

J’ai toujours écrit. Mais « vivre en poésie » ne se limite pas à l’écriture. C’est une attitude, une démarche… Au fond, c’est savoir se rendre disponible aux émotions et aux sensations. Vivre en poésie, c’est une façon de se relier au présent, tout en s’inscrivant dans l’éternité. Cela ne veut pas dire se laisser submerger par un sentimentalisme naïf, mais écouter son fameux « enfant intérieur ». Être à l’écoute de ses besoins. Vivre en poésie, c’est à la fois créer ou recréer sa vie, c’est chercher le beau qu’il soit dans le détail ou l’universel.

S’affirmer sans s’opposer

Le conformisme et la violence sont à mes yeux les deux pièges qui sans cesse nous guettent. La peur les commande. J’ai souvent par le passé fait beaucoup de concessions où je finissais par nier ma propre liberté, ma personne. Je crois en la solidarité, au partage mais ni au sacrifice ni à l’utilité du martyr qui viennent quand c’est déjà trop tard.

Il faut tenter d’être ce que l’on voudrait que les autres soient. Loin de l’esprit de compétition ou de la domination sur autrui, je préfère la coopération, l’accompagnement …

Ce besoin d’écrire

J’ai toujours chanté et écrit mais ma carrière professionnelle devenue très accaparante a pris le dessus en particulier les dernières années.

J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir choisir mes activités. Je continue d’apprendre, d’écrire, chanter… Ce site est un quelque sorte l’atelier numérique où j’expose une partie de mes créations, où je partage des réflexions pour en témoigner sans dogmatisme.

Ma vie reste marquée par le changement, l’envie d’évoluer, de continuer à tracer le sillon. L’écriture est pour moi mode d’expression, de régulation de ma vie, de réflexion.

Je n’écris pas pour me montrer mais par besoin. Ce qui ne veut pas dire la joie lorsque je mesure qu’un écrit a pu toucher l’une ou l’autre !

Une affaire d’éducation…

J’ai été élevé par ma mère, une femme libre ; non conventionnelle, qui m’enseigna de façon concrète le respect des différences, le féminisme, le pacifisme, le refus de la violence, l’indépendance d’esprit. Je lui dois le goût des livres et de la chanson !

Ma vie personnelle ou professionnelle m’a donné l’occasion de changer souvent de lieu de vie. Je n’ai pas de « racines » au sens classique du terme, si ce n’est « la langue ».

J’ai habité dans 23 maisons successives , bientôt 24 et j’ai vécu aux quatre coins du pays. J’ai fait toutes sortes de rencontres dans différents milieux. J’ai toujours aimé découvrir, apprendre mais aussi partager.

Je n’ai pas l’âme « propriétaire » n’aimant posséder ni les personnes, ni les objets. Je n’ai pas l’esprit de compétition lui préférant celui de coopération. Je suis très indépendant de nature, jaloux de ma liberté. Je suis respectueux d’autrui et du « vivre ensemble » mais peu enclin à faire les choses par convention. Je n’ai pas l’esprit de chapelle et les étiquettes collent mal à ma peau !

Sacrifices professionnels

J’ai passé mon premier concours à 17 ans. J’ai aimé par dessus tout enseigner. Mais ma vie professionnelle m’a longtemps accaparé reléguant notamment mes créations au second plan.

Le tempo a été si soutenu, que jeune retraité j’ai réussi à me mettre en « burn out » comme s’il fallait justifier de mon temps libéré.

C’est pourquoi aujourd’hui je souhaite bien faire ce que je veux sans pour autant déséquilibrer ma vie ou renoncer aux choses que j’aime comme aux personnes que j’aime. C’est une vraie démarche !

Activités « artistiques »

  • les années collège et lycée furent marquées par le théâtre : j’écrivais des pièces que nous allions jouer avec une petite troupe dans diverses salles du département (MJC, lycées, foyers…), une très bonne école. J’animais également une « scène ouverte » au lycée…
  • les années « étudiantes » furent marquées par la radio libre et l’animation de deux émissions (une sur l’école et l’autre la poésie et la chanson française)
  • productions diverses pour des revues, Radio France…

Influences

Depuis petit j’ai toujours été attiré par la singularité : des auteurs pas forcément connus, des chanteurs ou musiciens qui ne passaient pas à la radio. Ce n’est pas une question de volonté mais d’affinités et d’enrichissement personnel.

Je dois énormément à ces auteurs, à ces artistes… pour leur regard, leur exigence, leur refus de se complaire à la facilité du « marketing ». La différence m’attire… Mais pour autant, les étiquettes me vont mal…

Littérature

Mes lectures sont diverses et variées, parfois iconoclastes. J’apprécie beaucoup des auteurs comme : Christian Bobin, JMG le Clezio, Sylvie Germain, Duras, les japonais contemporains… J’aime lire Erri De Luca ou Miguel Del Castillo, Paul Auster ou Nathalie Sarraute mais je peux également apprécier Zola ou Hugo ou de parfaits inconnus . J’ai un peu de mal avec les romans « à la mode » ou les écrits trop autocentrés… Ma curiosité peut aller tous azimuts. Je trouve qu’il est difficile de parler de ses lectures. Pour moi ce sont des rencontres avec un texte, plus qu’un auteur. Rien ne m’exaspère plus que les comptes-rendus ou les critiques qui voudraient penser à ma place plutôt que de me donner l’envie d’aller vers un livre.

Poésie

Hugo, Guillevic ou Rimbaud, côtoient René-Guy Cadou, Radiguet, Éluard, René Char, Philippe Jaccottet, Obaldia ou Alyn… ce ne sont là que les dernières lectures. J’essaie de lire un poème par jour.

Chanson

La chanson traditionnelle française est importante pour moi. Le patrimoine est riche. J’apprécie ensuite tout naturellement la chanson « française » (qui parle français, dont les textes sont riches, poétiques, intelligents)… Trenet, Brassens, Ferré, mais aussi Colette Magny ou Hélène Martin, Anne Sylvestre et Jacques Bertin, Michèle Bernard, Félix Leclerc font partie de mon panthéon personnel… ils sont nombreux à avoir beaucoup compté et compter encore ! J’aime découvrir de petits nouveaux, même s’il est plus difficile aujourd’hui de dénicher les héritiers de Brassens ou Ferré !