Je ne suis pas à la rue, mais l’heure est venue de préparer les changements à venir. Une nouvelle maison, un nouveau lieu … La vie souvent impose d’écrire un chapitre inédit, de tourner la page… Mais si les évènements ne disent rien, il est bon aussi d’aller secouer l’habitus pour continuer d’avancer, d’explorer, rencontrer, d’évoluer… Donc, l’heure est venue de se lancer…
Choisir un lieu
Quand on est libre, on a l’embarras du choix. La France est si belle et diverse qu’il serait difficile de faire la fine bouche.
J’ai vécu dans la capitale, en Haute-Provence, dans les Hautes-Alpes, en Bretagne, proche de l’océan. J’ai vécu à la ville, à la campagne, en appartement, en maison rurale ou même en maison de ville… et j’ai eu cette chance d’aimer tous les lieux où j’ai vécu dans leur ensemble…
Quitter la Bretagne ?
Oui, ou en tout cas les deux départements où j’ai exercé une activité professionnelle pour ne pas regarder les lieux avec mes anciennes lunettes, pour éviter aussi d’être salué comme je le suis encore du nom de mon ancienne fonction…
Le Morbihan, le sud où je suis, est en train de devenir une sorte de Côte d’Azur pour retraités nantis. Je ne sais pas si ce département parviendra à se sauver. Le Centre Bretagne est lui comme un ventre un peu délaissé… Je pourrais peut-être me tourner vers lui, mais il faudrait une ville dynamique pas trop loin… J’aurais pu d’ailleurs aller en ville, en appartement, mais ce sera pour plus tard, j’en connais deux qui bien qu’ils vieillissent ont besoin d’humer l’air du jardin et de gratter la terre…
L’Aveyron
C’est un vaste département, très divers, aux paysages superbes, à la météo pas forcément toujours facile, qui conserve « une sincérité » si ça veut dire quelque chose… où j’avais trouvé les gens accueillants même si en réalité il faut éviter les poncifs…
Ça pourrait être à côté… mais j’ai besoin de paysages ouverts, d’altitude, de nature facilement accessible et de calme ! Je n’ai pas peur des lieux isolés, des villages perdus… mais si ça se trouve ce sera en ville !
Donc, je vais commencer par approfondir les recherches… Je serai là bas à la mi-août…
Venir en locataire
Je n’ai pas l’âme d’un colon et je n’ai pas l’âme propriétaire. Je veux à la fois pouvoir rester quelque part si je me sens bien, sans me sentir rivé ou bloqué pour mes derniers jours.
Louer c’est aussi rencontrer les futurs propriétaires, se mettre en confiance, affaire d’atomes crochus… C’est encore apprendre à comprendre la future maison dans une histoire familiale… J’ai souvent habité dans des maisons où il y avait eu « une histoire ». Et on le ressent parfaitement en investissant les lieux même s’il ne reste que les murs… Une maison, c’est affaire de feeling, il s’agit de voir si on pourra s’associer et si le lieu permettra d’accueillir, de découvrir, d’être soi même…
La phase des annonces
J’ai la chance de ne pas être trop coincé par un agenda… J’aimerais partir avant la fin de l’année et ça peut être à partir d’octobre…
Je vais débuter la phase des annonces, recenser, contacter, commencer à prendre des rendez vous pour d’ici une quinzaine de jours aller voir peut-être des propositions…
C’est à la fois prendre le temps mais déjà se mettre en piste et s’engager…
Si vous entendez parler…
Donc on ne sait jamais, tous les réseaux après tout peuvent s’activer… Si vous entendez parler d’une maison pas trop grande, ni trop petite (au moins 70 mètres carrés) , ouverte sur l’espace… faites signe !
J’avance sans préjugés pour éviter de fermer des possibilités que je n’imagine pas…
Ce sera difficile si la maison est mitoyenne car… je chante ! et je ne voudrais pas effrayer un voisin !
Mais si vous avez des pistes… merci !
