Le dénouement du roman approche

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roman
"Book Reading" by Caio Resende/ CC0 1.0

La fin je la connais. Je retiens l’écriture du dernier chapitre pour ne pas me laisser aller à boucler trop vite.

Relectures, affinement de la mise en page, puis mise en « production »… J’aimerais bien le mettre à la disposition des lecteurs au mois de mai… Il y a tout ce travail d’intendance… d’atelier.

De quoi ça parle ?

Les amis demandent de quoi ça parle, dans quel univers on se trouvera. Certains sont persuadés que ce sera autobiographique ou lié à mon passé professionnel. Non.

Je dirais plutôt que l’inspiration en est venue de rencontres, d’expériences vécues peut être mais s’est forgée surtout à partir de personnages en quête d’identité…

La question des choix que l’on fait.

Mais je ne vais pas immédiatement tout révéler.

Bon disons, que c’est un roman sur l’identité d’une personne, une orpheline dont on ne se souvient jamais du prénom. On ne le fixe pas son prénom. Ce genre de personne discrète « qui n’imprime pas ». On ne pense jamais à elle, elle est « un second rôle ». Le genre qu’on oublie d’inviter aux fêtes. Ennuyeux pour faire une héroïne ! Et malgré tout elle va tracer sa route, mettre en oeuvre « son projet »… même si…

Le scénario et la liberté des acteurs

Ce qui me frappe souvent quand on écrit, c’est que l’idée de départ, le cadre qu’on se donne , les grandes lignes du scénario vont « si ça prend » se mettre en cohérence mais dépasser l’intention initiale. Ainsi, je suis surpris par certains des personnages, qui tels des acteurs prenant la main, vont eux-mêmes commander des renversements de situation imprévus…

Il vient un moment où l’on essaie juste d’être le transcripteur fidèle d’un récit qui se déroule. J’écris ce que je vois, je rythme, j’essaie de choisir les mots, que l’on comprenne bien… Il faut dire sans déflorer, faire des allusions et jouer entre explicite et implicite… Être au service des personnages. Metteur en scène discret. C’est leur histoire.

Identité et choix

Dans un choix de vie, qu’est-ce qui est le plus important ? Ce que l’on projette ou les accidents qui vont nous transformer ? Prévisible et imprévisible… Ce que l’on choisit sciemment, ce qu’on laisse faire, ce que l’on abandonne et qui pourtant va s’avérer déterminant… et tout ça négocie ensemble pour faire histoire humaine…

les clés du récit
« Vintage Keys » by Ylanite Koppens/ CC0 1.0

Clés

Laisser les personnages développer leurs caractères, les décrire mais sous l’apparence leur laisser une part de mystère.

Le lecteur ou la lectrice, viendront interpréter avec leur propre lecture, leur expérience…

Il faut de la surprise… chacun va essayer ses propres clés.

J’ai mon jeu de clés mais ce qui m’amuse c’est de découvrir en écrivant de nouvelles clés : voilà que l’écriture met à jour des liens et des points sensibles jouant les analystes ! Autrement dit : je me découvre ou me lis dans ce que j’écris de l’histoire de ces gens.

Un roman féministe

une femme libérée
« Girl power illustration » by Tong/ CC0 1.0

C’est un roman féministe. En cela qu’il décrit même s’il peut grossir certains traits une réalité encore présente mais vive par exemple au temps de mon enfance où le père était le « chef de famille » et son épouse assignée aux taches ménagères.

Elles ont beaucoup d’importance ici…

Mais la ménagère au service apparent de ses hommes, n’est pas que leur esclave…

Un roman d’amour ?

Il y a de l’amour, peut-être pas dans les chemins classiques de l’amour. Amour convenu, amoures « coupables », amour « hygiéniste » … la question du dévolu ou du choix, s’y trouve posée…

De l’humour ?

J’espère bien. J’ai tenté cela. Peut-être avec un rien de satire sociale, de situations gênantes, un rien provocatrices ?

Un ton ?

Car devant la profusion de gens qui écrivent et de romans qui sortent, toute la question est de savoir ce que pourrait apporter le texte qu’on n’ait déjà lu. Il faut donc tenter de surprendre mais sans effrayer la lectrice ou le lecteur…

Développer sans perdre dans des descriptions lassantes, être précis sans être sec, suggérer…

La question du style est pour moi alors liée à l’époque du récit (fin des années soixante, années soixante-dix surtout) et de ce que les personnages ont à dire. Les dialogues sont très présents. Il y a la question du tempo… J’ai proposé de nombreux chapitres très brefs et rythmés…

Bon en tout cas je m’amuse !

Même si parfois faire mourir des personnages affecte la journée (zut, je trahis des secrets !), il n’empêche que cet exercice est toujours un moment à part.

Il y a d’autres romans qui dorment dans les tiroirs. Ils y sont bien. Deux inachevés qui peut être mériteront que j’y revienne même si parfois ils ont été écrits il y a plus de vingt ans… et d’autres projets déjà…

Enfin voilà, la fin approche, comme pour tout…

À bientôt !

Par Vincent Breton

J'ai passé plus de quarante ans à exercer plusieurs métiers au sein de l'Éducation nationale. Toujours mû par la curiosité, j'aime apprendre, écrire, partager.

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