Polémiques, préjugés et réseaux…

Publié le Catégorisé comme au jour le jour
les poires
"Green Pears" by Krzysztof%20Puszczy%u0144ski/ CC0 1.0

Les informations et les polémiques, les préjugés de part et d’autre, les réseaux qui s’énervent, j’ai manqué mettre le doigt dans l’engrenage. Je ne veux pas me taire. Je suis citoyen comme toi ou toi. Mais la dispute, la compétition pour le pouvoir, voilà des choses peu intéressantes, inutiles et dangereuses. J’ai envie d’autre chose, d’autres logiques, cheminer autrement…

Vanité des promesses

Je suis tombé ce matin sur cette courte poésie japonaise, d’une princesse morte en 1201, qui dit-on entra dans les ordres bouddhiques :

Quand j'énumère 
Les années passées
En de vaines promesses,
Que de printemps se sont écoulés,
En lamentation avec les fleurs !

Princesse Shikushi

Peut-être que c’est un peu plus complexe

Depuis tout petit j’insupporte les rapports de domination. Et je ne me retrouve ni dans les logiques qui visent à conforter l’idée d’une société de compétition, ni dans l’idée d’une révolution vue comme disait Mao comme un acte par lequel une classe renverse une autre classe.

Il faut être inventif, éthique, s’aimer et aimer l’autre pour refuser la violence. Refuser la violence ne veut pas dire se plier ou accepter. Bien au contraire.

Je pense que l’on sous estime la puissance de la non violence, la force du refus calme.

La colère c’est du cortisol. Hormone utile pour nous sauver en cas d’urgence, elle est toxique pour notre corps et nuit à nos défenses immunitaires. On devient con en plus.

Alors, il faut des espaces pour se parler et se donner la possibilité de messages clairs.

Apprendre à refuser les vaines discussions

Twitter en était l’emblème. Les instances Mastodon sombreront pareil s’il n’y a pas un peu d’autorégulation.

Je vois bien que les gens s’y énervent, lancent des anathèmes et des propos réducteurs. Autrefois je répondais, il m’arrive d’avoir la tentation, puis j’efface… Ça ne sert à rien.

Le ring de boxe ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une corrida pour humains.

Je veux pouvoir réfléchir, penser, chercher, écouter, comprendre et imaginer des réponses.

Choisir. Essayer, refaire, amender.

Si je crois en la dignité de chacune et chacun, je dois l’accorder concrètement à chacune et chacun, accepter la rencontre.

Mais jamais me nier. Alors, parfois, l’éloignement est une solution.

Si j’ai des valeurs je dois les incarner. Pour moi, à mon niveau.

Si je veux que les choses changent, je dois commencer par ce sur quoi j’ai la main : individuel et solidaire.

Roi en mon royaume

Je m’appartiens. Je ne possède personne.

Cela ne veut pas dire que des confidences, des ponts, des échanges, des partages, de la complicité, des alliances, des amitiés intimes ne sauraient exister. J’ai des fidélités solides.

Mais je n’ai aucun droit sur personne et personne n’a de droit sur moi.

Vous êtes « indépendant » me disait l’autre jour une personne presque envieuse. La liberté peut parfois avoir un coût mais elle a le goût de l’aventure et de l’apprentissage infini. Du chemin.

Le chemin compte

Ce qui compte c’est de marcher, avancer, découvrir, explorer.

J’ai encore de la capacité à admirer.

Parfois je peux céder aux préjugés, à la pensée magique, être envahi par la culpabilité ou la peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur…

Cheminer suppose de ne pas s’encombrer, de se délester… y compris des idiotes inquiétudes faites de détails…

Je marche tant que je peux.

Accepter la surprise de l’inattendu

le rouge gorge sur le carton

Au moment où, j’écris, voilà que j’ai entendu son chant, il s’est hissé sur le rebord de la fenêtre puis est venu me saluer en se posant sur la carton.

Facétieux l’oiseau, je le croise souvent au jardin bravant la chatte qui le guette.

Il vient souvent, sans crainte, avec sa joie d’oiseau, sa curiosité !

Il aura été le petit bonheur matinal !

Mais il est reparti, libre et indépendant !

Au jour le jour

Oui, si parfois le journal laissera la place à des textes clairement structurés autour d’un thème. Je veux aussi laisser place à des notations, des pensées qui me viennent « au jour le jour » . Forme libre, petits signes, couleur…

Allez joyeusement dans votre journée !

Je dois vaquer à la préparation du déménagement …

Par Vincent Breton

J'ai passé plus de quarante ans à exercer plusieurs métiers au sein de l'Éducation nationale. Toujours mû par la curiosité, j'aime apprendre, écrire, partager.

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